La pénurie qui caractérise pour l’essentiel le logement populaire, me pousse à le réinventer, et à proposer une formule du troisième type, par l’intermédiaire de la coopérative d’habitants. Implantée dans un bâtiment public abandonné, l’ancienne Ecole des Beaux-Arts de Lyon, proposera des logements dignes à coûts modestes, au cœur d’un réseau urbain et végétal. La valeur ajoutée de ce programme est la dynamique intergénérationnelle et l’entre-aide, grâce à la mixité des profils.
De la place publique aux appartements, ce sont autant d’interfaces qui permettent d’installer un cadre de vie où l’échange et l’entraide animent et vitalisent la coopérative, sans nuire à l’intimité de la sphère privée. Il s’agit d’une alternative entre les appartements d’immeubles croix roussiens, l’identité d’un village accroché aux pentes, et des maisons mitoyennes aux jardins communs.
La coopérative s’ouvre sur le domaine public, crée un point de vue qui s’inscrit dans un parcours de découverte des Pentes de la Croix Rousse. Les bardages bois des murs pignons, ainsi que les poteaux renforcent cette identité végétale.
La course du soleil tout au long de la journée anime la façade, grâce aux ombres portées des élémens constructifs de la coursive.
La stratégie architecturale adoptée pour permettre le développement des relations durables, est de mettre à leurs dispositions des espaces qu’ils s’approprient et qu’ils leurs permettent de se rendre service. L’escalier habitable est une interface inter-appartements qui permet des connexions entre les profils des habitants.
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